Le photographe a vu du pays depuis : des Comores à Madagascar, du Venezuela à l’Afrique de l’Ouest, il a exploré d’autres espaces-temps pendant plusieurs années. En 2001, il obtient le prix Révélation du festival Terres d’images de Biarritz et la mention « Portfolio remarqué » au Prix Kodak de la critique. Puis des livres : « Le Bateau Ivre » en 2004, suivi de « Filles de Lune » en 2006, de l’archipel des Comores à Marseille puis « Maiden Africa » en 2009.
Avec ce retour au village, Pascal Grimaud fait le choix de ralentir. D’interroger l’habituel, ce que nous ne questionnons plus, ce qui ne nous questionne pas non plus, pour retrouver quelque chose de l’étonnement ; à la manière de George Perec et de son infra-ordinaire.
Entre rêverie et rigueur documentaire, Pascal Grimaud donne ici à voir la présence du temps à l’œuvre.